je.craque.et.cri.et.croque

Je craque, je cri, je croque

Vendredi 13 février 2009 à 16:15

Vous ne me croirais peut-être pas, mais parfois je crois pouvoir me déplacer rien qu'en y pensant.
Ma concentration et parfois telle, et mon envie si soudaine, qu'à partir d'une image photographiée ou rappelée, une odeur, ou que sais-je, il suffit que je ferme les yeux, pour me sentir seule au beau milieu de ce lieu. Je peux avancer tout doucement, vraiment doucement, tourner la tête pour voir tout autour, mais il ne faut pas forcer. Un voyage psychique, je ne sais pas, une grande imagination, au moins !
J'aime à penser que notre cerveau à des tonnes de connexions possible, avec les autres et les lieux. On en utilise qu'une toute petite partie, parait-il.
Alors pourquoi pas.
Voyager grâce à l'Esprit en attendant de voyager de nouveau, pour de vrai.
Prendre l'avion, prendre la train, la voiture, la route, les chemins, croiser de nouveaux visages, les aimer, sourire, et s'en aller.


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Vendredi 13 février 2009 à 16:06

Tu sais ce que je lui ai dis, m'a-t-elle demandé, je lui ai dit que ma rencontre de l'année, c'était toi.
Sourire au lèvre. Oui, mon amie, toi aussi tu es ma rencontre de l'année.
Et lorsque je t'ai dit, j'ai pensé que tu était trop belle pour être gentille, tu as rétorquer, et toi, trop hippie pour être sincère.
Et finalement ? Finalement, l'une sans l'autre, on s'ennuie.
On s'amuse pas des masses, et on se dit tout le temps "Si elle étais là j'aurais pas été la seule à me marrer".
Ce que j'aime, c'est quand les gens s'étonnent, car nous ne nous connaissons que depuis le début de l'année.
On s'est bien trouvé, voilà tout. Mais...Quel plaisir !


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Jeudi 12 février 2009 à 19:47

Non, s'il te plait, dit-il, tes mains sont encore si froides !
Oui, mais moi je prends un malin plaisir à réchauffer mes menottes sous ton pull mon garçon.
J'aime aussi beaucoup les plis vers tes yeux quand tu souris, je dois dire que c'est charmant, et que ça me fait craquer.
Et, ça ne dois pas faire craquer que moi. Non, sans doutes d'autres succombent. Je m'en fiche pour le moment tu es à moi.
Je m'en fiche si demain nous nous quittons, si demain tu t'en vas vers de nouveaux horizons, parce que pour le moment tout vas bien.
Ce n'est pas grave si tu ne penses pas qu'à moi, et que ton coeur d'artichaut travaille. C'est pas grave si je ne suis pas ta préférée.
J'ai vécu, et tu le sais, il n'y a encore pas si longtemps, une histoire d'amour si forte et si longue que j'ai en moi assez d'amour et d'affection à partager pour les années à venir. Oui, je pense encore un peu à lui, mais c'est parce qu'il est triste. 4 ans, ça ne se termine pas aussi vite, tu t'en doutes, non ?
Non je ne l'aime plus. Ou alors différement. Et quand je suis dans tes bras j'oublie tout. Surtout le temps qui passe. Il m'échappe, je lui en veux, ce sacré temps qui file, qui file, qui file. Il fait le fou avec notre âme et notre coeur. Et toi qui me dis, reste encore un peu. Et ces plis, vers tes yeux.
Nos au revoirs difficiles et nos chansons à tue-tête. Je me sens bien. Merci.
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Jeudi 12 février 2009 à 19:32

Je me remémore, lorsque j'ai le nez dans mon écharpe pour échapper au froid du vent, mes étés, à la maison, sous le platane.
Je sais que c'est bon de siroter du sirop, ou du coca, à l'ombre, avec comme fond sonore les cigales hurlantes.
Le maillot de bain ou le short est de sortie, mais on transpire quand même à grosses gouttes, et c'est délicieux.
Si la tête vient à tourner, il suffit simplement de rentrer dans la maison, qui elle est restée fraiche, d'une fraicheur matinale. S'allonger sur le divan, et lire un livre, en attendant qu'il fasse plus frais.
Le hamac est dans la pinède, et lorsque le chapitre sera fini, j'irais m'y installer. Je ne ferais rien, à part écouter et laisser le temps s'écouler.
Le soir, le diner se prends dehors, et on reste longtemps à table. Si le soleil se couche, on allume une bougie. Il fait toujours aussi bon, on ouvre les volets et les fenêtres pour laisser le frais de la nuit rentrer dans les chambres. Les grillons succèdent aux cigales, c'est paisible. Une bière est la bienvenue.
Aller se coucher, tout est calme. Demain matin, un petit déjeuner accompagneras la première bronzette.


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