je.craque.et.cri.et.croque

Je craque, je cri, je croque

Mardi 5 octobre 2010 à 13:28

Il était une fois nous deux, heureux.
Heureux oui, mais un peu compliqués. Entre jalousie, douleurs, passé qui nous rattrape.
Quelle idiotie, le bonheur ce n'est pas compliqué. Surtout écarté toute trace de fierté.
Premier soir hier où je dors seule sans toi. Ne m'en veux pas.
C'est un besoin parfois d'être seule. La solitude fait partie de moi, tout comme la gaité et l'enthousiasme.
Je suis faite de plusieurs figures différentes. Tu vas voir, 1 an et quelques mois, et on ne se connait pas encore.
Comme un couple à ses débuts. Tu as envie que cela continue ? Je veux te découvrir encore, moi.
Alors patience et amour, c'est tout ce que tu me demandes. Amusant : je te demande la même chose.
J'ai envie de regarder dans le même direction que toi, je veux que tu m'accompagnes et je souhaite faire de même.
Nous avons déjà tellement avancé, depuis le temps.


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Dimanche 23 mai 2010 à 12:36

Je monte dans l'automobile loin de toi.
La voiture file, file, file. Pas une voix.
Mon regard par la fenêtre, va te dire que peut-être
que ce drôle de mal-être
que je ne laisse apparaître
est en moi.

Une fois dans tes bras, au calme, je m'endors.
Je soupire, je rêve, je souffle et tu sors.
Mon petit cri au matin, te diras petit vaurien
que ta peau contre ma peau
et tes jolis petits mots
sont en moi.

Promenade en forêts, souriants.
Entre chênes et bleuets, faux semblants.
Tu bafouilles un " désolé, mais il est temps de rentrer "
Patiente et amoureuse
la fille un petit peu creuse
c'est bien MOI.

Poème écrit par mhttp://je.craque.et.cri.et.croque.cowblog.fr/images/DSCF0071.jpgoi-même exagèrant ma situation (un peu).

Dimanche 25 avril 2010 à 11:13

Bonheur maigrelet, qui est là sans se poser de questions, avec nos beaux : vivre au jour le jour, et autres carpe diem en folie.
Il fait beau, et chaud, le printemps est là, on trouve des trucs au vide grenier,
et un sac rempli de vieilles fringues pour un total de 8euros.
On croise des amis, des garçons charmants nous sourient, un enfant joue de la flute,
un appel de notre amoureux et voilà ce qui ressemble au bonheur.
On pense pas trop au partiel mais un peu quand même,
on sait qu'on est laaaaarge et puis que de toutes façons c'est surement pas si dur.
Et on écoute Jeanne Cherhal. On tombe sur "Un Couple Normal". On la ré-écoute.
Ca ressemble un peu à mon histoire, c'est presque pitoyable et risible.
Après, comme on est une fille et dans une drôle de période, on se rend compte qu'on deviens morose.
Les remises en questions arrivent alors, putain c'est pas vrai, j'y avait échappé depuis un bon bout de temps.
On se remet à dessiner pour se vider la tête, écrire des rimes sur des bouts de papiers, et même écrire ça dans ce blog.

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Les gens, la société, la vie en général, voilà qui perds son interêt tout à coup. On se sent plus très amoureuse,
plus trop envie d'avoir des amis, de boire comme un trou, ni de lire des livres.

On veut faire un grand ménage dans son 20m2 et arroser les plantes qu'on avait oublier pendant nos temps de joie.
Ca me tombe dessus, je déteste ça. Ca pique un peu la gorge quand on se dit "Oui. Mais demain ?" ...

 

Mardi 6 avril 2010 à 20:13

Il parait qu'avoir un tatouage c'est vouloir combler le manque d'un passage à l'âge adulte par un dessin indélébile.
Il parait qu'aimer passionnément quelqu'un de plus âgé c'est être déséquilibré et hors-norme.
Il parait qu'étudier Dieu c'est être complétement allumé.
Il parait que trouver que le mauvais temps donner le blues c'est être psychologiquement atteinte de dépression.
Il parait qu'avoir envie de chanter la vie dans la rue c'est déplacé et ça fait honte.
Il parait que rire trop fort c'est vouloir s'imposer en société.
Il parait que d'écouter du reggae c'est égal à vouloir légaliser l'herbe.
Il parait qu'aimer faire l'amour c'est trouver du plaisir dans la chair et être une petite catin.
Il parait que vouloir changer le mo
nde c'est désuet et c'est adolescent.

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Bon, et si on vivait sans écouter les interprétations des gens aigris ?

 

Samedi 2 janvier 2010 à 18:19

Je sais que je vais le quitter, mais je ne sais pas quand.
Je ne sais pas si je suis amoureuse autant que je le dit.
Quand on est amoureux, on veut tout envoyer valser, on veut suivre la personne, on ferait tout pour elle.
Pour lui, c’est différent. J’ai 20 ans, et je ne veux pas m’engager, avec personne.
Il aurait été plus sage de partir au Québec que de rester avec cet homme !
C’est fou, hier encore je ne pensais qu’à son corps. Et là, c’est différent.
Je sens le début de la fin, surement parce que c’est le début d’une grande histoire.
Et que j’en ai atrocement peur. Pas forcément peur de l’histoire, mais peur de nous.
Je ne pense pas à la femme avec qui il est actuellement, mais à toutes les autres.
Celles qui ont gouté à lui, et qui peut-être ne s’en sont jamais remise. Je pense à celles qui n’étaient pas fatigué de lui et qu’il a envoyé voir ailleurs.
Et pourtant, son nom à lui est comme dans ma peau, tatoué. 
Mais combien de temps vais-je attendre ? Combien de temps vais-je recevoir des fleurs, me laisser réparer mes chaussures comme si il fallait m’entretenir ? Comme s’il fallait que je reste sous son charme, avec des roses et des Ferrero-rocher.
Oui, je suis sous le charme, de ses yeux, ses paroles. Paroles que je ne crois qu’à demi, bien entendu. Moi j’ai peur des beaux parleurs, je ne veux pas succomber...
Comment pourrais-je être cette exception,
cette chose si forte que jamais il ne l'a connu ?
Alors moi aussi je rencontrerais mieux qu'un jeune homme voyageur que j'aurais suivi au bout du monde ?
Je vivrais quelque chose de plus fort que l'amour qui dure 4 ans pour une seule personne ?

Vivrais-je, encore, quelque chose de différent, qui fait trembler pendant l'absence ?
Je n’ai pas envie de me noyer dans ce tourbillon d’amour factice, de son adultère et de ma jeunesse trop bête.
Et puis, à la fois similaires et différents, tout nous attire mais tout nous repousse. Nos aspirations sont différentes, forcément.
J'ai peur et je ne veux pas grandir d'un coup.


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